Qui peut être donneur ?


La loi luxembourgeoise prévoit le « consentement présumé »

Chacun d’entre nous est considéré comme donneur potentiel à moins de s’y être opposé de son vivant par écrit. En pratique, l’équipe médicale en charge du donneur potentiel, s’efforce de recueillir la position du donneur vis-à-vis du don d’organes auprès de ses proches. D’où l’intérêt d’exprimer sa position et d’adopter le passeport de vie !

Le don d’organes n’est pas limité par l’âge du donneur mais uniquement par son état physique global.

Pour être considéré comme donneur d’organes à Luxembourg, la personne doit y avoir son domicile légal.

Plusieurs cas de figure sont possibles :

  1. Le plus souvent il s’agit de patients qui, après une blessure ou une atteinte cérébrale grave, évoluent malgré tous les soins fournis vers la mort cérébrale. Le diagnostic de mort cérébrale doit répondre à des critères légaux stricts pour témoigner de la destruction complète et irréversible du cerveau. Grâce aux moyens de réanimation actuels, le fonctionnement des autres organes peut encore être maintenu artificiellement “en vie”, jusqu’au prélèvement.
  2. Lorsqu’un patient passe en arrêt cardiaque, les autres organes sont rapidement endommagés et ne peuvent généralement plus être greffés, pourtant dans certains cas rares, la loi prévoit également la possibilité du prélèvement d’organes chez ce type de patients.
  3. Finalement, des donneurs vivants peuvent donner un rein à un membre de leur famille qui souffre d’une atteinte rénale terminale.

Jeune ou âgé, malade ou en bonne santé, il n’existe pas de contre-indication de principe au don d’organes et de tissus.